La Terre

La Terre (paragraphe n°2353)

Chapitre III

Oui, t'es un assassin, c'est comme si tu prenais un couteau, vois-tu, et que tu m'enlèves un morceau de viande... Un champ si bon, qu'il n'y en a pas de meilleur ! un champ où tout pousse, rien qu'à souffler dessus !... Faut-il que tu sois feignant et lâche, pour ne pas te casser la gueule, plutôt que de l'abandonner à un autre... Nom de Dieu de nom de Dieu ! à un autre ! c'est cette idée-là, moi, qui me retourne le sang ! Tu n'en as donc pas, de sang, bougre d'ivrogne... Et tout ça, parce que tu l'as bue, la terre, sacré jean-foutre de noceur, salop, cochon !

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