La Terre

La Terre (paragraphe n°2407)

Chapitre III

Et, décrochant le grand fouet de routier, derrière la porte, il dévala par la pente rocheuse, jusqu'au petit bois. Mais les oies de la Trouille la gardaient comme de bons chiens, quand elle était sur le dos. Tout de suite, le jars flaira le père, s'avança, suivi de la bande. Les ailes soulevées, le cou tendu, il sifflait, dans une menace continue et stridente, tandis que les oies, déployées en ligne de bataille, allongeaient des cous pareils, leurs grands becs jaunes ouverts, prêts à mordre. Le fouetclaquait, et l'on entendit une fuite de bête, sous les feuilles. La Trouille, avertie, avait filé.

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