La Terre

La Terre (paragraphe n°875)

Chapitre IV

Françoise, en robe de toile grise, avait noué sur sa tête un mouchoir bleu, dont un côté battait sa nuque, tandis que deux coins flottaient librement sur ses joues, lui protégeant le visage de l'éclat du soleil. Et, d'unbalancement de sa fourche, elle prenait l'herbe, la jetait dans le vent, qui en emportait comme une poussière blonde. Les brins volaient, une odeur s'en dégageait, pénétrante et forte, l'odeur des herbes coupées, des fleurs fanées. Elle avait très chaud, en s'avançant au milieu de cet envolement continu, qui l'égayait.

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