Nana

Nana (paragraphe n°97)

Chapitre I

Nana, cependant, en voyant rire la salle, s'était mise à rire. La gaieté redoubla. Elle était drôle tout de même,cette belle fille. Son rire lui creusait un amour de petit trou dans le menton. Elle attendait, pas gênée, familière, entrant tout de suite de plain-pied avec le public, ayant l'air de dire elle-même d'un clignement d'yeux quelle n'avait pas de talent pour deux liards, mais que ça ne faisait rien, quelle avait autre chose. Et, après avoir adressé au chef d'orchestre un geste qui signifiait : " Allons-y, mon bonhomme ! " elle commença le second couplet :

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