La Débâcle – 953

Justement, j’en ai assez !… Est-ce que ce n’est pas à pleurer des larmes de sang, ces défaites continuelles,ces chefs imbéciles, ces soldats qu’on mène stupidement à l’abattoir comme des troupeaux ?… Maintenant, nous voilà au fond d’une impasse. Vous voyez bien que les Prussiens arrivent de toutes parts ; et nous allons être écrasés, l’armée est perdue… Non, non ! je reste ici, je préfère qu’on me fusille comme déserteur… Jean, tu peux partir sans moi. Non ! je n’y retourne pas, je reste ici.