Au Bonheur des dames

Au Bonheur des dames (paragraphe n°421)

Chapitre III

Cependant, l'éventail faisait le tour de ces dames. Madame Guibal lui accorda à peine un coup d'œil. Elle était grande et mince, de cheveux roux, avec un visage noyé d'indifférence, où ses yeux gris mettaient par moments, sous son air détaché, les terribles faims de l'égoïsme. Jamais on ne la voyait en compagnie de son mari, un avocat connu au Palais, qui, disait-on, menait de son côté la vie libre, tout à ses dossiers et à ses plaisirs.

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