Germinal

Germinal (paragraphe n°1455)

Partie : Quatrième partie, chapitre III

Lorsqu'il leva la tête, il vit qu'il était devant le Voreux. La masse sombre des bâtiments s'alourdissait sous les ténèbres croissantes. Au milieu du carreau désert, obstrué de grandes ombres immobiles, on eût dit un coin de forteresse abandonnée. Dès que la machine d'extraction s'arrêtait, l'âme s'en allait des murs. A cette heure de nuit, rien n'y vivait plus, pas une lanterne, pas une voix ; et l'échappement de la pompe lui-même n'était qu'un râle lointain, venu on ne sait d'où, dans cet anéantissement de la fosse entière.

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