Germinal

Germinal (paragraphe n°1881)

Partie : Cinquième partie, chapitre II

Elle était au bas de la taille, appuyée sur sa pelle ; et un malaise l'envahissait, pendant qu'elle les regardait tousd'un air imbécile, sans obéir. Elles les voyait mal, à la lueur rougeâtre des lampes, entièrement nus comme des bêtes, si noirs, si encrassés de sueur et de charbon, que leur nudité ne la gênait pas. C'était une besogne obscure, des échines de singe qui se tendaient, une vision infernale de membres roussis, s'épuisant au milieu de coups sourds et de gémissements. Mais eux la distinguaient mieux sans doute, car les rivelaines s'arrêtèrent de taper, et ils la plaisantèrent d'avoir ôté sa culotte.

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