Germinal

Germinal (paragraphe n°2980)

Partie : Septième partie, chapitre V

Le flot battait leur poitrine, ils marchaient très lentement. Tant qu'ils auraient de la lumière, ils ne désespéreraient pas ; et ils soufflèrent l'une des lampes, pour en économiser l'huile, avec la pensée de la vider dans l'autre. Ils atteignaient la cheminée, lorsqu'un bruit, derrière eux, les fit se tourner. Etaient-ce donc les camarades, barrés à leur tour, qui revenaient ? Un souffle ronflait au loin, ils ne s'expliquaient pas cette tempête quise rapprochait, dans un éclaboussement d'écume. Et ils crièrent, quand ils virent une masse géante, blanchâtre, sortir de l'ombre et lutter pour les rejoindre, entre les boisages trop étroits, où elle s'écrasait.

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