Germinal

Germinal (paragraphe n°3065)

Partie : Septième partie, chapitre V

Mais, bientôt, ces crises violentes se calmèrent, la faim ne fut plus qu'une douleur profonde, sourde, l'évanouissement même, lent et progressif, de leurs forces. Sans doute, ils auraient succombé, s'ils n'avaient pas eu de l'eau, tant qu'ils en voulaient. Ils se baissaient simplement, buvaient dans le creux de leur main ; et cela à vingt reprises, brûlés d'une telle soif, que toute cette eau ne pouvait l'étancher.

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