Germinal

Germinal (paragraphe n°3115)

Partie : Septième partie, chapitre VI

Un instant, sur le chemin qui devenait rose, Etienne s'arrêta. Il faisait bon respirer cet air si pur du printemps précoce. La matinée s'annonçait superbe. Lentement, lejour grandissait, la vie de la terre montait avec le soleil. Et il se remit en marche, tapant fortement son bâton de cornouiller, regardant au loin la plaine sortir des vapeurs de la nuit. Il n'avait revu personne, la Maheude était venue une seule fois à l'hôpital, puis n'avait pu revenir sans doute. Mais il savait que tout le coron des Deux-Cent-Quarante descendait à Jean-Bart maintenant, et qu'elle-même y avait repris du travail.

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