L'Argent

L'Argent (paragraphe n°294)

Chapitre II

Ah ! les plaines au pied du Taurus, reprit madame Caroline de sa voix lente de dormeuse éveillée, quel paradis délicieux ! On n'a qu'à gratter la terre, les moissons poussent, débordantes. Les arbres fruitiers, les pêchers, les cerisiers, les figuiers, les amandiers, cassentsous les fruits. Et quels champs d'oliviers et de mûriers, pareils à de grands bois ! Et quelle existence naturelle et facile, dans cet air léger, constamment bleu !

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