L'Assommoir

L'Assommoir (paragraphe n°1002)

Partie : Préface de l'auteur, chapitre VII

Maman Coupeau et Gervaise parlèrent des Lorilleux, en mettant la table, dès trois heures. Elles avaient accroché de grands rideaux dans la vitrine ; mais, comme il faisait chaud, la porte restait ouverte, la rue entière passait devant la table. Les deux femmes ne posaient pas une carafe, une bouteille, une salière, sans chercher à y glisser une intention vexatoire pour les Lorilleux. Elles les avaient placés de manière à ce qu'ils pussent voir le développement superbe du couvert, et elles leurréservaient la belle vaisselle, sachant bien que les assiettes de porcelaine leur porteraient un coup.

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