L'Assommoir

L'Assommoir (paragraphe n°397)

Partie : Préface de l'auteur, chapitre III

Gervaise ne voulait pas de noce. A quoi bon dépenser de l'argent ? Puis, elle restait un peu honteuse ; il lui semblait inutile d'étaler le mariage devant tout le quartier. Mais Coupeau se récriait : on ne pouvait pas se marier comme ça, sans manger un morceau ensemble. Lui, se battait joliment l'œil du quartier ! Oh ! quelque chose de tout simple, un petit tour de balade l'après-midi, en attendant d'aller tordre le cou à un lapin, au premier gargot venu. Et pas de musique au dessert, bien sûr, pas de clarinette pour secouer le panier aux crottes des dames. Histoire de trinquer seulement, avant de revenir faire dodo chacun chez soi.

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