L'Assommoir

L'Assommoir (paragraphe n°832)

Partie : Préface de l'auteur, chapitre VI

Et elle raconta son voyage. Ensuite, elle demanda pourquoi on ne connaissait pas le nom d'Etienne dans l'atelier. Goujet riait ; il lui expliqua que tout le monde appelait le petit Zouzou, parce qu'il avait des cheveux coupés ras, pareils à ceux d'un zouave. Pendant qu'ils causaient ensemble, Etienne ne tirait plus le soufflet, la flamme de la forge baissait, une clarté rose se mourait, au milieu du hangar redevenu noir. Le forgeron attendri regardait la jeune femme souriante, toute fraîche dans cette lueur. Puis, comme tous deux ne se disaient plus rien, noyés de ténèbres, il parut se souvenir, il rompit le silence :

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