L'Œuvre

L'Œuvre (paragraphe n°371)

Chapitre III

Après s'être secoué, Claude enfila le porche de la maison, une voûte profonde, béante sur une cour qui avait le jour verdâtre, l'odeur fade et moisie d'un fond de citerne. L'escalier s'ouvrait sous une marquise, au plein air, un large escalier, à vieille rampe dévorée de rouille. Et, comme le peintre passait devant les magasins du premier étage, il aperçut, par une porte vitrée, monsieur Fagerolles en train d'examiner ses modèles. Alors, voulant être poli, il entra, malgré son écœurement d'artiste pour tout ce zinc peinturluré en bronze, tout ce joli affreux et menteur de l'imitation.

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