L'Œuvre

L'Œuvre (paragraphe n°433)

Chapitre III

Un instant, elle resta immobile, fouillant les coins d'un rapide coup d'œil. Une senteur forte s'était répandue, la senteur des simples dont sa robe se trouvait imprégnée, et qu'elle apportait dans sa chevelure grasse, défrisée toujours : le sucre fade des mauves, l'âpreté du sureau, l'amertume de la rhubarbe, mais surtout la flamme de la menthe poivrée, qui était comme son haleine propre, l'haleine chaude qu'elle soufflait au nez des hommes.

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