La Bête humaine

La Bête humaine (paragraphe n°1208)

Chapitre VII

Cette fois, en effet, la position devenait critique. Le conducteur d'arrière courut poser les pétards qui devaientprotéger le train, en queue ; tandis que le mécanicien sifflait éperdument, à coups pressés, le sifflet haletant et lugubre de la détresse. Mais la neige assourdissait l'air, le son se perdait, ne devait pas même arriver à Barentin. Que faire ? ils n'étaient que quatre, jamais ils ne déblayeraient de pareils amas. Il aurait fallu toute une équipe. La nécessité s'imposait de courir chercher du secours. Et le pis était que la panique se déclarait de nouveau parmi les voyageurs.

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