La Bête humaine

La Bête humaine (paragraphe n°1949)

Chapitre XII

Deux fois encore, Pecqueux rouvrit le foyer, y jeta du charbon, par désobéissance, cherchant une dispute sans doute ; et Jacques feignit de ne pas s'en apercevoir, l'air tout à la manœuvre, avec l'unique précaution chaque fois de tourner le volant de l'injecteur, pour diminuer la pression. Il faisait si doux, le petit vent frais de la marche était si bon, dans la chaude nuit de juillet ! A onze heures cinq, lorsque l'express arriva au Havre, les deux hommes firent la toilette de la machine d'un air de bon accord, comme autrefois.

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