La Bête humaine

La Bête humaine (paragraphe n°322)

Chapitre II

Vois-tu, le tort de maman, ç'a été d'épouser Misard. Ça lui jouera un mauvais tour... Moi, je m'en fiche, parce qu'on a assez de ses affaires, n'est-ce pas ? Et puis, maman m'envoie coucher, dès que je veux intervenir... Alors, qu'elle se débrouille ! Je vis dehors,moi. Je songe à des choses, pour plus tard... Ah ! tu sais, je t'avais vu passer, ce matin, sur ta machine, tiens ! de ces broussailles, là-bas, où j'étais assise. Mais toi, tu ne regardes jamais... Et je te les dirai, à toi, les choses auxquelles je songe, mais pas maintenant, plus tard, quand nous serons tout à fait bons amis.

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