La Bête humaine

La Bête humaine (paragraphe n°918)

Chapitre V

Doucement, elle lui prit la main, elle le regarda. Les touffes d'arbres verts les cachaient aux passants des rues voisines ; ils n'entendaient qu'un lointain roulement de voitures, assourdi dans cette solitude ensoleillée du square ; tandis que, seul, au détour de l'allée, un enfant était là, jouant en silence à emplir de sable un petit seau, avec une pelle. Et, sans transition, de toute son âme, à demi-voix :

?>