La Conquête de Plassans

La Conquête de Plassans (paragraphe n°1873)

Chapitre XVIII

Moi, dit l'abbé Bourrette, que ces anecdotes amusaient comme des contes de fées, j'ai eu une pénitente bien singulière... Elle avait la passion de tuer les mouches ; elle ne pouvait en voir une, sans éprouver l'irrésistible envie de la prendre. Chez elle, elle les enfilait dans des aiguilles à tricoter. Puis, lorsqu'elle se confessait, elle pleurait à chaudes larmes ; elle s'accusait de la mort des pauvres bêtes, elle se croyait damnée... Jamais je n'ai pu la corriger.

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