La Conquête de Plassans

La Conquête de Plassans (paragraphe n°197)

Chapitre II

Puis, il rejoignit sa femme au pied de l'escalier. Elle était couchée, elle dormait déjà, qu'il écoutait encore les bruits légers qui venaient de l'étage supérieur. La chambre de l'abbé était juste au-dessus de la sienne. Il l'entendit ouvrir doucement la fenêtre, ce qui l'intrigua beaucoup. Il leva la tête de l'oreiller, luttant désespérément contre le sommeil, voulant savoir combien de temps le prêtre resterait à la fenêtre. Mais le sommeil fut le plus fort ; Mouret ronflait à poings fermés, avant d'avoir pu saisir de nouveau le sourd grincement de l'espagnolette.

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