La Conquête de Plassans

La Conquête de Plassans (paragraphe n°2192)

Chapitre XX

Et il l'étalait, la promenait dans les rues, la tête haute, sans s'inquiéter des étranges regards qu'on lui jetait. Il n'y avait pas de bravade dans son cas ; c'était une pente naturelle. Maintenant qu'il croyait ne plus avoir besoin de plaire, il retournait à son dédain de toute grâce. Son triomphe était de s'asseoir tel qu'il était, avec son grand corps mal taillé, sa rudesse, ses vêtements crevés, au milieu de Plassans conquis.

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