La Conquête de Plassans

La Conquête de Plassans (paragraphe n°2234)

Chapitre XX

Ecoutez, mon cher, lui répondit-elle au bout d'un silence, vous manquez de tact ; cela vous perdra. Faites la culbute, si ça vous amuse. Moi, en somme, je m'en lave les mains. Je vous ai aidé, non pas pour vos beaux yeux, mais pour être agréable à nos amis de Paris. On m'écrivait de vous piloter, je vous pilotais... Seulement, retenez bien ceci : je ne souffrirai pas que vous veniez faire le maître chez moi. Que le petit Péqueur, que le bonhomme Rastoil tremblent à la vue de votre soutane, cela est bon. Nous autres, nous n'avons pas peur, nous entendons rester les maîtres. Mon mari a conquis Plassans avant vous, et nous garderons Plassans, je vous en préviens.

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