La Conquête de Plassans

La Conquête de Plassans (paragraphe n°286)

Chapitre IV

Arrivé au second étage, Mouret était plus ému qu'un écolier qui va entrer pour la première fois dans la chambre d'une femme. La satisfaction inespérée d'un désir longtemps contenu, l'espoir de voir des choses tout à fait extraordinaires, lui coupaient la respiration. Cependant, l'abbé Faujas, cachant la clef entre ses gros doigts, l'avait glissée dans la serrure, sans qu'on entendit le bruit du fer. La porte tourna comme sur des gonds de velours. L'abbé, reculant, invita silencieusement Mouret à entrer.

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