La Conquête de Plassans

La Conquête de Plassans (paragraphe n°349)

Chapitre IV

Monsieur Péqueur des Saulaies, continua Mouret, a failli en tomber malade. Il croyait l'élection du candidat officiel assurée... Je me suis bien amusé. Le soir de l'élection, le jardin de la sous-préfecture est resté noir et sinistre comme un cimetière ; tandis que chez les Rastoil, il y avait des bougies sous les arbres, et des rires, et tout un vacarme de triomphe. Sur la rue, on ne laisse rien voir ; dans les jardins, au contraire, on ne se gêne pas, on se déboutonne... Allez, j'assiste à de singulières choses, sans rien dire.

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