La Conquête de Plassans

La Conquête de Plassans (paragraphe n°653)

Chapitre VII

Non, disait-elle, je me plais chez moi ; mes enfants me suffisent. Je n'ai jamais été très gaie. Je m'ennuyais un peu, voilà tout ; il m'aurait fallu une occupation d'esprit que je n'ai pas trouvée... Mais à quoi bon ? Je me serais peut-être cassé la tête. Je ne pouvais seulement pas lire un roman, sans avoir des migraines affreuses ; pendant trois nuits, tous les personnages me dansaient dans la cervelle... Il n'y a que la couture qui ne m'a jamais fatiguée. Je reste chez moi, pour éviter tous ces bruits du dehors, ces commérages, ces niaiseries qui me fatiguent.

?>