La Conquête de Plassans

La Conquête de Plassans (paragraphe n°675)

Chapitre VII

L'abbé Faujas, gravement, lui prit une main, qu'il garda un instant dans la sienne, en murmurant qu'elle avait une des plus belles âmes qu'il eût encore rencontrées. Il acceptait, mais il comptait absolument sur elle ; lui, pouvait bien peu. C'était elle qui trouverait dans la ville des dames pour former un comité, qui réunirait les souscriptions, qui se chargerait, en un mot, des détails si délicats, si laborieux d'un appel à la charité publique. Et il lui donna un rendez-vous dès le lendemain, à Saint-Saturnin, pour la mettre en rapport avec l'architecte du diocèse, qui pourrait, beaucoup mieux que lui, la renseigner sur les dépenses.

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