La Conquête de Plassans

La Conquête de Plassans (paragraphe n°830)

Chapitre IX

Il tint bon : il refusa, le mois suivant, une paire de bottines à Marthe, sous prétexte que cela dérangerait ses comptes et qu'il l'avait prévenue. Un soir, pourtant, sa femme le trouva pleurant à chaudes larmes, dans leurchambre à coucher. Toute sa bonté s'émut ; elle le prit entre les bras, le supplia de lui confier son chagrin. Mais lui se dégagea brutalement, dit qu'il ne pleurait pas, qu'il avait la migraine, et que c'était cela qui lui donnait les yeux rouges.

?>