La Conquête de Plassans

La Conquête de Plassans (paragraphe n°837)

Chapitre IX

Il n'y a personne chez eux, reprenait-il ; je n'entends rien... Ah ! si, les grandes dindes de filles sont devant la cascade. On dirait que l'aînée mâche des cailloux en parlant. Tous les soirs, elles en ont pour une bonne heure à jaboter. Si elles se confient les déclarations qu'on leur fait, ça ne doit pourtant pas être long... Eh ! ils y sont tous. Voilà l'abbé Surin, qui a une voix de flûte, et l'abbé Fenil, qui pourrait servir de crécelle, le vendredi saint. Dans ce jardin, ils s'entassent quelquefois une vingtaine, sans remuer seulement un doigt. Je crois qu'ils se mettent là pour écouter ce que nous disons.

?>