La Conquête de Plassans

La Conquête de Plassans (paragraphe n°889)

Chapitre X

C'est comme les habits ; moi, je mets tout ce que j'ai de plus mauvais, quand je pars en voyage. J'ai dit à Honoré : " Va, ta vieille redingote est bien assez bonne. " Il a aussi son pantalon de travail, un pantalon qu'il est las de traîner... Vous voyez, j'ai choisi ma plus vilaine robe ; elle a même des trous, je crois. Ce châle me vient de maman ; je repassais dessus, à la maison. Et mon bonnet donc ! un vieux bonnet dont je ne me servais plus que pour aller au lavoir... Tout ça, c'est encore trop bon pour la poussière, n'est-ce pas, madame ?

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