La Conquête de Plassans

La Conquête de Plassans (paragraphe n°998)

Chapitre XI

Mais c'est abominable ! s'écria le malheureux évêque, en s'agitant dans son fauteuil ; je ne puis pas empêcher le candidat légitimiste de passer, moi ! Est-ce que j'ai la moindre influence, est-ce que je me suis jamais mêlé de ces choses ?... Ah ! tenez, il y a des jours où j'ai envie d'aller m'enfermer au fond d'un couvent.J'emporterais ma bibliothèque, je vivrais bien tranquille... C'est Fenil qui devrait être évêque à ma place. Si j'écoutais Fenil, je me mettrais tout à fait en travers du gouvernement, je n'écouterais que Rome, j'enverrais promener Paris. Mais ce n'est pas mon tempérament, je veux mourir tranquille... Alors, vous dites que le ministre est furieux contre moi ?

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