La Curée

La Curée (paragraphe n°1011)

Chapitre V

Vous êtes naïf, mon cher, reprit-il. Le fond de l'histoire importe peu ; ce sont les détails, le geste et l'accent qui sont tout. Appelez Rozan, et je parie que je lui persuade qu'il fait grand jour. Et ma femme n'a guère plus de tête que Rozan... Je lui ai laissé entrevoir des abîmes. Elle ne se doute pas même de l'expropriation prochaine. Comme elle s'étonnait que, en pleine catastrophe, vous pussiez songer à prendre une plus lourde charge, je lui ai dit que sans doute elle vous gênait dans quelque mauvais coup ménagé à vos créanciers... Enfin je lui ai conseillé l'affaire comme l'unique moyende ne pas se trouver mêlée à des procès interminables et de tirer quelque argent des terrains.

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