La Curée

La Curée (paragraphe n°1265)

Chapitre VI

Le bal languissait, l'orchestre avait des essoufflements, lorsqu'un murmure courut : " Lecotillon ! Le cotillon ! " qui ranima les danseurs et les cuivres. Il vint des couples de tous les massifs de la serre ; le grand salon s'emplit, comme pour le premier quadrille ; et, dans la cohue réveillée, on discutait. C'était la dernière flamme du bal. Les hommes qui ne dansaient pas regardaient, du fond des embrasures, avec des bienveillances molles, le groupe bavard grandissant au milieu de la pièce ; tandis que les soupeurs du buffet, sans lâcher leur pain, allongeaient la tête, pour voir.

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