La Curée

La Curée (paragraphe n°1428)

Chapitre VII

Cependant, ces messieurs se croyaient à la campagne. La voie passait au milieu de jardins, dont elle avait abattu les murs de clôture. Il y avait de grands massifs de lilas en boutons. Les verdures étaient d'un vert tendre très délicat. Chacun de ces jardins se creusait, comme un réduit tendu du feuillage des arbustes, avec un bassin étroit, une cascade en miniature, des coins de muraille où étaient peints des trompe l'œil, des tonnelles en raccourci, des fonds bleuâtres de paysage. Les habitations, éparses et discrètement cachées, ressemblaient à des pavillons italiens, à des templesgrecs ; et des mousses rongeaient le pied des colonnes de plâtre, tandis que des herbes folles avaient disjoint la chaux des frontons.

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