La Curée

La Curée (paragraphe n°371)

Chapitre II

L'agent voyer avait eu raison de craindre et de prendre ses précautions. Quand le dossier relatif à son immeuble arriva devant la commission des indemnités, il se trouva justement qu'un des membres habitait la rue d'Astorg et connaissait la maison. Ce membre se récria sur le chiffre de cinq cent mille francs que, selon lui, on devait réduire de plus de moitié. Aristide avait eu l'impudence de faire demander sept cent mille francs. Ce jour-là, monsieur Toutin-Laroche, d'ordinaire trèsdésagréable pour ses collègues, était d'une humeur plus massacrante encore que de coutume. Il se fâcha, il prit la défense des propriétaires.

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