La Curée

La Curée (paragraphe n°729)

Chapitre IV

C'est madame de Lauwerens qui a gâté votre existence. Vous n'avez jamais voulu me croire. Ah ! vous n'en seriez pas à pleurer au coin de votre cheminée, si vous ne vous étiez pas défiée de moi... Et je vous aime comme mes yeux, ma toute belle. Vous avez un piedravissant. Vous allez vous moquer de moi, mais je veux vous conter mes folies : quand il y a trois jours que je ne vous ai vue, il faut absolument que je vienne pour vous admirer ; oui, il me manque quelque chose ; j'ai besoin de me rassasier de vos beaux cheveux, de votre visage si blanc et si délicat, de votre taille mince... Vrai, je n'ai jamais vu de taille pareille.

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