La Curée

La Curée (paragraphe n°750)

Chapitre IV

Une pièce voisine, la garde-robe, grande chambre tendue de vieille perse, était simplement entourée de hautes armoires en bois de rose, où se trouvait pendue l'armée des robes. Céleste, très méthodique, rangeait les robes par ordre d'ancienneté, les étiquetait, mettait de l'arithmétique au milieu des caprices jaunes ou bleus de sa maîtresse, tenait la garde-robe dans un recueillement de sacristie et une propreté de grande écurie. Il n'y avait pas un meuble, et pas un chiffon ne traînait ; les panneaux des armoires luisaient, froids et nets, comme les panneaux vernis d'un coupé.

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