La Curée

La Curée (paragraphe n°946)

Chapitre V

Elle resta écrasée. Elle le regarda traverser le jardin. Il lui semblait que les arbres de la serre tournaient autour d'elle. Puis, lentement, elle traîna ses pieds nus sur le sable des allées, elle remonta les marches du perron, la peau marbrée par le froid, plus tragique dans le désordre de ses dentelles. En haut, elle répondit aux questions de son mari, qui l'attendait, qu'elle avait cru se rappeler l'endroit où pouvait être tombé un petit carnet perdu depuis le matin. Et quand elle fut couchée, elle éprouva tout à coup un désespoir immense, en réfléchissant qu'elle aurait dû dire à Maxime que son père, rentré avec elle, l'avait suivie dans sa chambre pour l'entretenir d'une question d'argent quelconque.

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