La Débâcle

La Débâcle (paragraphe n°1037)

Partie : DEUXIEME PARTIE, chapitre I

Mais, à ce moment, dans le grondement du canon qui ne cessait pas, éclata une vive fusillade, au bord des prairies mêmes, à cinq ou six cents mètres. Et il y eut comme un coup de théâtre : le soleil se levait, les vapeurs de la Meuse s'envolèrent en lambeaux de fine mousseline le ciel bleu apparut, se dégagea, d'une limpidité sans tache. C'était l'exquise matinée d'une admirable journée d'été.

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