La Débâcle

La Débâcle (paragraphe n°1445)

Partie : DEUXIEME PARTIE, chapitre III

Comme Delaherche écoutait ces détails, une détonation violente ébranla le quartier. C'était un obus qui venait de démolir une cheminée, rue Sainte-Barbe, près du Donjon. Il y eut un sauve-qui-peut, des cris de femmes s'élevèrent. Lui, s'était collé contre un mur, lorsqu'une nouvelle détonation brisa les vitres d'une maison voisine. Cela devenait terrible, si l'on bombardait Sedan ; et il rentra au pas de course rue Maqua, il fut pris d'un tel besoin de savoir, qu'il ne s'arrêta point, monta vivement sur les toits, ayant là-haut une terrasse, d'où l'on dominait la ville et les environs.

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