La Débâcle

La Débâcle (paragraphe n°337)

Partie : PREMIERE PARTIE, chapitre IV

Les vastes étendues de terre crayeuse continuaient, se succédaient sans fin. Pas une ferme, pas une âme, rien que des vols de corbeaux tachant de noir l'immensité grise. A gauche, très loin, des bois de pin, d'une verdure sombre, couronnaient les lentes ondulations qui bornaient le ciel, tandis que, sur la droite, on devinait le cours de la Vesle, à une ligne d'arbres continue. Et là, derrière les coteaux, on voyait, depuis une lieue, monter une fumée énorme, dont les flots amassés finissaient par barrer l'horizon d'une effrayante nuée d'incendie.

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