La Débâcle

La Débâcle (paragraphe n°840)

Partie : PREMIERE PARTIE, chapitre VII

D'un baiser sur les lèvres, il la fit taire. Et elle n'avait déjà plus la force de refuser la félicité qui lui arrivait,toute la vie heureuse qu'elle croyait à jamais morte. D'un élan involontaire, irrésistible, elle le saisit à pleins bras, elle le serra en le baisant à son tour, de toute sa force de femme, comme un bien reconquis, à elle seule, que personne maintenant ne lui enlèverait. Il était de nouveau à elle, lui qu'elle avait perdu, et elle mourrait plutôt que de se le laisser reprendre.

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