La Débâcle

La Débâcle (paragraphe n°989)

Partie : PREMIERE PARTIE, chapitre VIII

En bas, ils retombèrent dans le Sedan assombri du matin. Le crépuscule noyait déjà les rues étroites, toute une agitation confuse obstruait le pavé. La plupart des boutiques s'étaient fermées, les maisons semblaient mortes, tandis que, dehors, on s'écrasait. Cependant, sans trop de peine, ils avaient atteint la place de l'Hôtel-de-Ville, lorsqu'ils firent la rencontre de Delaherche, flânant là, en curieux. Tout de suite, il s'exclama, parut enchanté de reconnaître Maurice, raconta qu'il venait justement de reconduire le capitaine Beaudoin, du côté de Floing, où était le régiment ; et son habituelle satisfaction augmenta encore, lorsqu'il sut que Weiss allait coucher à Bazeilles ; car lui-même, comme il le disait à l'instant au capitaine, avait résolu de passer également la nuit à sa teinturerie, pour voir.

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