La Faute de l'Abbé Mouret

La Faute de l'Abbé Mouret (paragraphe n°1107)

Partie : Livre 2, chapitre XI

Un moment, ils se turent, ravis. Il leur semblait qu'un chant de flûte les précédait, que leurs paroles leurvenaient d'un orchestre suave qu'ils ne voyaient point. Ils ne s'en allaient plus qu'à tout petits pas, penchés l'un vers l'autre, tournant sans fin entre les troncs gigantesques. Au loin, le long des colonnades, il y avait des coups de soleil couchant, pareils à un défilé de filles en robes blanches, entrant dans l'église, pour des fiançailles, au sourd ronflement des orgues.

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