La Faute de l'Abbé Mouret

La Faute de l'Abbé Mouret (paragraphe n°1238)

Partie : Livre 2, chapitre XIV

Je ne sais pas... Les plantes, ce matin-là, avaient toutes l'air de me pousser de ce côté. Les branches longues me fouettaient par-derrière, les herbes ménageaient des pentes, les sentiers s'offraient d'eux-mêmes. Et je crois que les bêtes s'en mêlaient aussi, car j'ai vu un cerf qui galopait devant moi comme pour m'inviter à le suivre, tandis qu'un vol de bouvreuils allait d'arbre en arbre, m'avertissant par de petits cris, lorsque j'étais tentée de prendre une mauvaise route.

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