La Faute de l'Abbé Mouret

La Faute de l'Abbé Mouret (paragraphe n°1304)

Partie : Livre 2, chapitre XVI

Grande enfant ! reprit-il avec un rire. As-tu donc peur que je ne te garde rancune du don que tu m'as fait ? Va, ce ne peut être une faute. Nous nous sommes aimés comme nous devions nous aimer... Je voudrais baiser les empreintes que tes pas ont laissées, lorsque tu m'as amené ici, de même que je baise tes lèvres qui m'ont tenté, de même que je baise tes seins qui viennent d'achever la cure, commencée, tu te souviens ? par tes petites mains fraîches.

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