La Faute de l'Abbé Mouret

La Faute de l'Abbé Mouret (paragraphe n°1592)

Partie : Livre 3, chapitre V

Ah ! Satan, tu as dû bien rire, quand tu as tenu un prêtre ! Le ciel écrase ceux qui t'ont aidé à ce sacrilège !... Que faisais-tu, la nuit, pendant qu'il dormait ? Tu venais avec ta salive, n'est-ce pas ? lui mouiller la tonsure, afin que ses cheveux grandissent plus vite. Tu lui soufflais sur le menton et sur les joues, pour que la barbe y poussât d'un doigt en une nuit. Tu lui frottais tout le corps de tes maléfices, tu lui soufflais dansla bouche la rage d'un chien, tu le mettais en rut... Et c'est ainsi que tu l'avais changé en bête, Satan !

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