La Faute de l'Abbé Mouret

La Faute de l'Abbé Mouret (paragraphe n°1820)

Partie : Livre 3, chapitre VIII

Jésus qui êtes mort pour nous, cria-t-il, dites-lui donc notre néant ! Dites-lui que nous sommes poussière,ordure, damnation ! Ah ! tenez ! permettez que je couvre ma tête d'un cilice, que je pose mon front à vos pieds, que je reste là immobile, jusqu'à ce que la mort me pourrisse. La terre n'existera plus. Le soleil sera éteint. Je ne verrai plus, je ne sentirai plus, je n'entendrai plus. Rien de ce monde misérable ne viendra déranger mon âme de votre adoration.

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